L’animation des grains d’espace consiste en un battement (une variation cyclique, dans une autre dimension que celles de l’étendue), et les caractéristiques de ce battement définissent l’état des grains – la température est la mesure de l’amplitude de ce battement.
La température d’un objet matériel est donc celle de l’espace dont il est fait. L’agitation des atomes et des molécules n’en est que la conséquence.
La loi du rayonnement, ou de l’échange d’énergie (loi de Planck), repose sur la probabilité d’excitation des états vibratoires.
Il en est proposé ici une nouvelle formulation, ne faisant pas appel aux probabilités, qui repose sur la composition de deux fonctions monotones de la période (ou de la longueur d’onde), l’une décroissante et l’autre croissante.
Avec cette formulation, qui est donc une nouvelle interprétation du mécanisme de l’échange d’énergie, la loi de Planck est reconstituée. C’est seulement pour des fréquences très courtes et des températures très élevées de la source qu’apparaissent des différences, conformément aux observations (genoux et cheville du spectre des rayons cosmiques).
Les rayons cosmiques seraient donc bien des rayonnements électromagnétiques, et la signification de la loi du rayonnement se trouve ainsi clarifiée.