Modèle Structurel de l’Espace

Qu’est-ce que l’espace ? Que désignons-nous quand nous employons ce mot ?…

  • Lorsqu’un astronaute sort dans l’espace, il quitte le confort relatif de sa capsule spatiale pour se retrouver dans le vide infini.
    Pour autant, l’espace, ce n’est pas le vide. Nous devons convenir que, avant de sortir, l’astronaute était déjà dans l’espace. Plus précisément dans l’espace de la capsule, où des conditions adaptées à la vie étaient reconstituées,. Notamment par la présence d’air et par une pression et une température contrôlées.

  • La capsule constitue un espace exigu, son étendue est très limitée. Au contraire de celle de l’endroit où l’astronaute va se trouver en en sortant.
    Pour autant, l’espace, ce n’est pas l’étendue. L’étendue est une mesure de la distance entre deux points, ou encore celle d’une surface ou d’un volume.

  • On peut alors être tenté de dire, de façon plutôt vague, que l’espace, c’est là où nous nous trouvons, là où nous nous déplaçons, là où il se passe des choses et où nous pouvons les percevoir.
    Pour autant, là où, ce n’est pas un endroit : où que nous nous trouvions, quoi que nous fassions, nous sommes toujours dans l’espace.

Donc :
– il y a du vide dans l’espace, et il y a même surtout du vide;
– l’espace a une étendue, qui n’est pas infinie, et toute étendue se mesure dans l’espace;
– et il y a des tas d’endroits dans l’espace, d’ailleurs tous les endroits sont dans l’espace.

La notion d’espace englobe tout cela, et bien plus – elle englobe tout ce qui est accessible à nos sens.
Mais l’espace n’est pas seulement une notion, une abstraction. Il a une réalité concrète, celle de milieu, ou de support, ou encore de substrat de tous les objets et tous les phénomènes sensibles.


C’est ce que le MODÈLE STRUCTUREL DE L’ESPACE (§ 1) va développer :

  • Ce substrat est sujet au changement – et le changement suppose le temps.
  • L’étendue (à trois dimensions) de l’espace, et le temps (à une dimension), sont discontinus, ils ont un caractère granulaire.
  • Il existe donc des objets élémentaires indivisibles par nature : les grains d’espace. Et, par conséquent, des unités absolues d’étendue et de temps.
  • Chaque grain d’espace présente un état susceptible de varier (dans trois autres dimensions).
  • L’espace n’a donc rien d’une abstraction : il a la réalité d’une substance (mais ce n’est pas l’éther).
  • Là où, dans une portion d’espace, l’arrangement (dans l’étendue) des états des grains d’espace est stable, il apparaît une masse, Sous ses deux aspects : résistance au déplacement (inertie) et interaction avec d’autres masses (gravitation). La masse est le propre des objets matériels.
  • Là où l’arrangement des états des grains d’espace ne présente pas de stabilité, c’est le vide (mais pas l’absence de changements).
  • Les objets matériels, aussi bien que le vide, sont donc faits d’espace.
  • Quand un objet matériel se déplace, c’est l’état des grains d’espace qui s’écoule dans l’étendue.
  • L’espace, qui est donc animé (au sens où l’état de ses grains est variable), est régi par deux tendances premières : la tendance au repos (d’où la gravitation) et la tendance à l’uniformité (d’où le rayonnement).
  • Ces deux tendances portent sur le transfert . Il s’agit du processus par lequel l’état de chaque grain dépend des états des grains qui l’entourent. Et ce transfert n’est pas instantané : sa vitesse, qui est celle de la lumière, ne peut pas dépasser une unité absolue d’étendue par unité absolue de temps.
  • Ce sont ces tendances (on pourrait parler de contraintes) qui sont à l’origine des lois fondamentales de la physique. Cela sera établi au § 2 pour la loi de Newton (gravitation) et au § 3 pour la loi de Planck (rayonnement).

2 réflexions au sujet de “Modèle Structurel de l’Espace”

  1. La science ne fonctionne pas du tout de la façon dont vous l’envisagez. Elle part de problèmes explicites posés par les concepts dont elle dispose, et ne se sépare des idées établies qu’en cas de crise irrémédiable.

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    • Cher EmPh,
      Certes, il faut de bonnes raisons pour se séparer des idées établies. Mais que serait une crise irrémédiable ?… Prenons l’exemple de trois problèmes rencontrés par la physique, et des remèdes adoptés :
      . La loi de la gravitation ne fonctionne plus autour d’un trou noir : on invente la matière noire.
      . Les rayons cosmiques n’obéissent pas à la loi du rayonnement : ce ne sont pas des rayonnements électromagnétiques.
      . L’expansion de l’Univers serait accélérée : on invente l’énergie noire.
      Grâce à de pareils remèdes, aucun problème ne serait irrémédiable : en réponse à chaque problème, un nouveau concept. N’y a-t-il pas là une contradiction avec ce que vous dites ?
      Plus de cent ans ont passé depuis l’élaboration de la Relativité et de la Mécanique quantique, qui se séparaient des idées établies de l’époque – le temps ne serait-il pas venu de se demander de quoi on parle ? C’est précisément ce que nous tentons avec le Modèle structurel de l’espace.
      Et puis, se donner pour mission de défendre les idées établies, ne serait-ce pas la négation de la science et de son progrès ?

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